Parmi les techniques promues par le plan Ecophyto 2 pour remplacer les produits phytopharmaceutiques de synthèse, on trouve le Biocontrôle dont le principe est de recourir à des organismes vivants pour lutter contre d’autres organismes vivants.
Les produits de bio-contrôle recouvrent:
- des macro-organismes (invertébrés, insectes, acariens ou nématodes)
- des produits phytopharmaceutiques comprenant des micro-organismes (champignons, bactéries, virus)
- des médiateurs chimiques comme les phéromones sexuelles (substances chimiques produites par les insectes jouant un rôle dans l’attraction sexuelle)
- et des substances naturelles (substances d’origine végétale, animale ou minérale).
Ces produits visent à protéger les plantes par le recours à des mécanismes et des interactions qui régissent les relations entre espèces (lutter contre un insecte ravageur par introduction d’insectes parasitoïdes, introduire dans le milieu un champignon non pathogène qui entre en compétition avec un champignon phytopathogène) ou qui stimulent les défenses des plantes. Le principe du bio-contrôle n’est donc pas fondé sur l’éradication mais sur la gestion des équilibres des populations de bio-agresseurs.
Chaque année depuis 2015, l’International biocontrol manufacturers’ association (IBMA) organise un colloque sur le thème du biocontrôle. En 2019, ce colloque se déroulera sur neuf sites à la fois dont deux en Hauts-de-France (Beauvais et Lille). Une séance plénière organisée le matin à Paris sera retransmise en simultané sur les sites en Province grâce à un système de live streaming, et des ateliers participatifs sur les enjeux du biocontrôle auront lieu l’après-midi dans chacune des localités.
Liste des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle, au titre des articles L.253-5 et L.253-7 du code rural et de la pêche maritime.